Après de récents remous, quelques alluvions - résidus électoraux - nous empêchent encore d’y voire claire. Un optique ne nous aidera pas grandement à observer les mouvements des politiques locaux dans cette « eau trouble ».
Et pourtant, quelques grandes lignes pour les années futures du mandat en cours se dessinent déjà. Les Associations ont, a priori, joué un rôle certain lors de la campagne électorale. A ce sujet, bonne nouvelle, une rencontre des associations locales aura lieu vendredi. Cependant, le bilan sur la politique associatif n’en est pas glorieux pour autant. Si il avait clairement été annoncé que le budget de subvention aux associations n’augmenterait pas d’un coup la première année, il n’était pas officiel que certaines associations étaient considérées comme ennemis du conseil municipal. Et pourtant ce sont des vérités qui lentement commencent à faire surface. Nuançons cependant cette réflexion. En effet Olivier Rogeon, conseillé municipale délégué à la vie associative, prend son rôle au sérieux et a commencé à organiser le dialogue avec les associations, même celles qualifiées d’ennemis. C’est peut-être à cause de cet intérêt pour ces associations qu’il a très vite été rappelé à l’ordre par la finance. Ah la finance, nous le savons bien, l’eau aussi augmente ! En tout cas, j’adresse mes encouragements à ce conseillé dynamique et dévoué, et j’espère qu’il ne lui viendra pas le même dégoût que celui qui a envahi son prédécesseur il y’a 6 ans, et qui a mené celui-ci a la démission. Mais faisons phi de ces querelles de clocher entretenues par des politiques locaux, nos associations villageoises, amis comme ennemis mouillent leurs chemises et organisent exposition plein aire, spectacles, ballades ou concerts. Ce ne sont pas les sorties qui manquent.
Justement, sortons de notre charmant village. Notre champ de vision élargi à la communauté de commune, nous pouvons là aussi déceler les ficelles d’une manœuvre plutôt adroite. Alors que nous aurions espéré voire la présidence de la communauté de commune attribuée à un représentant de la municipalité de Wattwiller, il n’en a rien été. Et pour cause, aucun d’eux ne s’est présenté. Notre commune a cependant hérité de deux sièges de vice président. Je noterais en particulier celui, créé sur mesure pour notre ex-adjoint aux services techniques grâce au refus du député maire de Cernay Michel Sordi de toucher une partie de son indemnité. Albert Schroeder a donc délaissé son siège d’adjoint chargé des affaires techniques, pour le siège de 6eme vice-président de la comcom, responsable des… affaires technique. Refusant ainsi le cumul des mandats… je ne m’attarderais pas sur la question des qualifications pour un tel poste, les mauvais exemples étant trop nombreux.
Encore une fois, élargissons notre vision. Nous avons cette fois devant nous, le SM4. Pour ceux qui l’ignoreraient, cette assemblée a en charge la gestion des déchets du secteur. Cette assemblée est donc au centre du débat sur la construction du 3eme incinérateur du Haut Rhin à Aspach le Haut. Encore une fois, mes espoirs tombent à l’eau. Profondément convaincu de l’inutilité d’un troisième incinérateur dans notre département, grâce aux nombreux arguments mis en avant par les « ANTI » lors des récentes campagnes électorales, j’ai appris avec une grande émotion que le nouveau président du SM4 appartenait aux « PRO » incinérateur. Comment cela se fait il ? Vu le nombre de manifestants et de maires se mobilisant CONTRE ce projet, notamment lors de manifestations organisées par la charmante association voisine, NIAH, cela n’aurait du arriver. J’ai alors découvert que le charismatique chef de file des « ANTI », notre maire, ne s’était pas présenté. A quoi bon mener haut et fort un combat si l’on se retire au moment des nominations aux postes décisionnels. Mais encore une fois, j’ai mal lu les contrats. Il n’est précisé nulle part sur le document électoral de liste victorieuse du 9 mars que celle-ci s’engageait contre le projet d’un 3ème incinérateur dans le Haut-Rhin.
En conclusion, je vous invite à sortir, dimanche 8 juin, dans les rues de Wattwiller. Non pas pour manifester votre mécontentement, je doute fort qu’il existe pour le moment, mais afin de trouver une solution pour améliorer notre vision en eaux troubles, en eaux mouvementées. Dores et déjà quelques artistes emballent notre belle fontaine de la place des tilleuls, fraîchement rénovée, avec de belles planchent noires. Au faite, ces planches sont elles traités ? Osons !
